Il y a un dicton qui dit : « ce n’est pas parce qu’on vieillit qu’on ne fait plus de moto, c’est parce qu’on ne fait plus de moto qu’on vieillit ! »

Ca doit être pour cela que je ne me sens pas vieillir. Du coup je me sens jeune.

Et quelle est l’occupation principale quand on est jeune ? Les cols !

OK ! J’avoue ! Mon jeu de mots est digne de l’almanach Vermot, mais tant pis, je l’assume !

Donc ce dimanche après-midi j’ai le choix : soit je reste dans mon canapé à lutter contre la sieste après deux heures de sport, soit je me concocte un petit road pour l’après-midi et je vais m’aérer.

Le choix est vite fait, surtout au vu de la météo parfaite. Quelques messages pour trouver un ou des compagnons de route… Nada !
Pas grave, ça me fera moins de boisson à emporter. ;P

Un quart d’heure après la décision, après avoir préparé un petit roadbook, chargé le sac à dos avec une gourde, des barres de céréales et une bière (pour la pause), je démarre le moteur.

En substance, je prévois ça :

Après les chemins de traverse de l’ouest toulousain jusqu’à Carbonne, je continue direction Latrape, Daumazan sur Arize, Campagne sur Arize, Les Bordes…… sur Arize ! Bref, je suis la vallée de l’Arize !
Puis je surplombe la vallée de la Lèze à hauteur de Pailhès jusqu’à Loubens pour piquer plein sud jusqu’à Saint-Pierre de Rivière, dans la banlieue ouest de Foix.

L’objectif du jour est de passer dans le Massif de l’Arize en passant par les cols des Marrous, de Jouels, de Péguère, de Portel puis de Pradel.

Je vous l’ai dit : avec le temps, on aime les cols !
Entre le col de Jouels et le col de Péguère, je m’accorde une petite pause récupération.

Après le col de Pradel, je descends sur Rimont puis Castelnau-Durban puis plein nord-ouest pour rattraper Mérigon dans le Volvestre.

Je roule alors sur tout un tas de petites routes essentiellement fréquentées par les locaux. Ces routes sont étroites, souvent gravilloneuses et n’incitent pas à rouler comme un goret. D’ailleurs souvent les riverains que je croise ont plutôt le sourire quand ils me voient arriver doucement et sans faire trop de bruit (pot d’origine oblige).

Les paysages sont sympas et je regrette d’avoir oublié mon appareil photo. D’autant plus que j’ai surestimé la durée de vie de la batterie de ma caméra.

De Mérigon à Sainte-Croix-Volvestre, ça roule bien, histoire de ne pas oublier ce que le mot « rythme » veut dire.

Puis direction Lahitère sur les hauteurs avant de bifurquer vers Saint-Elix le Château.

D’ailleurs, qui a déjà vu le château de Saint-Elix ? En général quand on passe sur la quatre voies, en lisant le panneau « Saint-Elix le Château », on tourne la tête instinctivement et que voit-on ? Un ignoble hôtel-restaurant qui ressemble à un chalet suisse qui aurait abusé de fromages et charcuteries tellement il paraît gros et gras.

Attention, je ne dénigre pas la qualité d’hébergement et de restauration de cet établissement, seulement son aspect extérieur.

Donc, ceci n’est pas le château de Saint-Elix ! Il est plus loin, il faut sortir de la quatre voies et entrer dans le village pour l’apercevoir :

L’est-y pas beau ?

Puis les quarante derniers kilomètres en évitant de prendre les mêmes routes qu’à l’aller.

Après 250km, 4h30, arrivé à la maison pour 19h, à temps pour l’apéro !

Conclusion : même le dimanche on peut apprécier d’aller à les cols !