J’ai un trail !

Ben ça y est ! J’en ai un !

J’ai acheté une Suzuki V-Strom 1000 de 2018.

Toute équipée en valises alu Givi, crashbars, sabot Givi, poignées chauffantes. 10400km au compteur. Autant dire, quasi neuve !

Dire que j’ai basculé dans un nouveau monde serait un euphémisme. Presque trente ans de roadsters à carburateurs sans une once d’électronique ni d’ABS !

Ça ne m’a pas empêché d’enquiller des bornes, de voyager loin, chargé de bagages, tente et passager. Mais comme expliqué précédemment, j’ai d’autres critères pour rouler dorénavant.

Donc mon nouveau cahier des charges m’a amené vers cette Suzuki.

Le choix pourrait certes être critiquable, voire critiqué par ceux qui ne m’ont connu que d’une certaine façon, je le conçois. Mais cette moto correspond à mon cahier des charges actuel. Cahier des charges que j’ai pris soin de mettre en place à l’issue de longues réflexions.

Donc maintenant que tout le monde a compris pourquoi je ne me suis pas tourné vers telle ou telle autre marque, voyons ce qu’on peut tirer de cette V-Strom.

Cataloguée comme maxi-trail, comme les BMW R1250GS et autres grosses KTM, elle a moins d’aptitude native au tout-terrain.

Sa garde au sol est moins importante, le débattement des suspensions plus réduits. Et cerise sur le gâteau, mon modèle a des jantes aluminium à bâtons. Bref ! Elle n’est pas près de gagner un Paris-Dakar.

A côté de cela, de l’avis de tous, utilisateurs, presse, c’est une excellente moto sur la route qui peut aller sur des chemins roulants.

Alors je confirme que sur la route c’est un régal. Les 100cv sont suffisants, la partie cycle est un vélo, la tenue de route plus que correcte. L’électronique, qui se résume au traction control et à l’ABS, ne sont pas plus intrusifs que ça. L’embrayage à glissement limité ne m’apporte rien tant je suis habitué à faire une relance de gaz sur chaque rétrogradage.

Retex en 5K ! J’ai parcouru plus de 5000km depuis deux mois. Je commence à avoir cette moto en main et j’ai du plaisir à chaque fois que je la démarre. Que ce soit pour aller travailler en centre ville, pour aller me balader ou, comme j’en ai la chance parfois, allier travail et balade moto.

J’ai apporté quelques modifications à la Suz’, histoire de dire que cette moto est MA moto.

La bulle a été remplacée par une bulle basse avec une base de support de GPS. Le-dit support que j’ai installé aussi. Les reposes pieds pilotes ont été remplacés par des modèles plus typés offroad, qui accrochent bien sous les bottes. Le silencieux d’origine a laissé place à un silencieux homologué « à pas cher » qui ne me coûtera pas une blinde à remplacer en cas de chute.

Et dernièrement j’ai remplacé les pneus d’origine, des Bridgestone BW501 et BW502, par des Michelin Anakee Wild.

Parce que même si d’origine cette moto n’a pas de supers aptitudes au offroad un peu technique, je me dis qu’avec un peu d’aménagement, une conduite adaptée et un peu d’entraînement (ça c’est pour le pilote) il y a possibilité de faire tout ce que je souhaite : rouler, me balader, visiter, musarder, et quand le goudron s’arrête, pouvoir continuer un peu plus loin pour planter ma tente.

On en reparle dans quelque temps…