Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et c’est bientôt l’arrivée, la fin de l’ACT !

Nous sommes samedi. Si tout se passe bien, ce soir nous aurons accompli notre transpyrénéenne en arrivant sur le mont Jaizkibel, sur les hauteurs de Hondarribia (Fontarrabie en français).

La journée sera essentiellement composée de route mais certaines portions offroad sont quand même au programme. Nous laisserons Françoise décider en fonction de son état si nous les empruntons ou pas.

Après une magnifique route à arsouille à la sortie d’Ochagavia, la première piste se présente. Françoise ? “Go !”. Ok.
Petite piste sympathique sans difficulté particulière, tout est sec, c’est un régal.

Puis nous prenons une petite route bétonnée qui nous amène au col d’Orgambide, frontière entre la France et l’Espagne. Le paysage est de toute beauté. Nous croisons des pottoks (petits chevaux basques) et autres herbivores locaux.


Nous évitons de prendre la route qui longe le GR10 qui dot être sûrement remplie de pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle et descendons par l’autre côté vers Saint-Jean Pied de Port en passant par Esterençuby.
Au passage nous évitons une portion offroad par crainte de rencontrer trop de boue.

Nous remontons vers le col d’Ispéguy pour un pique-nique avec vue. D’un côté la France, pardon le Pays Basque, de l’autre l’Espagne, pardon la Navarre.

C’est le dernier run avant l’arrivée. Une dernière piste s’offre à nous, roulante, pas trop cassante et nous arrivons au col où s’offre à nous une fontaine. Nous en profitons pour prendre des photos et faire le plein des gourdes avant la descente.
Laquelle nous ferons croiser les derniers bourbiers de notre voyage. Comme précédemment, Bertrand passe en solo avec style, Françoise à pied et moi en mode XIXeme siècle en draisienne.
Chacun sa méthode, tant que ça passe sans casse.

Pat, autre style…

J’en suis là de mes réflexions quand j’avise le goudron à cent mètres, juste derrière une dernière flaque de boue.
Ornière de gauche ? Ornière de droite ? Au milieu.

Et paf ! Par terre ! C’est pourtant connu que l’attention se relâche lorsqu’on arrive près du but et que c’est à ce moment là que les accidents arrivent. Je viens d’en faire la démonstration.

Heureusement rien de cassé. Ni le bonhomme, ni la moto. Je suis juste dégoûté d’avoir raté le sans faute depuis le départ du Cap de Creus : j’avais jusqu’à présent évité la chute.
Comme on dit souvent, en tout-terrain, le challenge n’est pas de savoir si on va tomber, mais quand on va tomber.

Nous reprenons la route et traversons non sans mal Irun et sa circulation, Hondarribia et arrivons au mont Jaizkibel.

Nous sommes arrivés au bout de notre périple et prenons les photos de circonstance.
C’est terminé !

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