Une petite balade vers Najac, l’un des plus beaux villages de France, au départ de Toulouse.

Moto, humeurs et autres pensées
Une petite balade vers Najac, l’un des plus beaux villages de France, au départ de Toulouse.
Les Baronnies, tu connais ?
Non, pas les provençales, celles des Pyrénées. Parce qu’effectivement, il existe une région des Pyrénées qui s’appelle aussi les Baronnies.
Oh ! Bien sûr, le lieu est moins renommé que son homologue provençal. Mais il ne manque pas d’attrait et de charme. C’est pourquoi j’y retourne régulièrement.
Tout d’abord, je te laisse aller voir l’article Wikipédia au sujet des Baronnies des Pyrénées.
Six heures du matin. Je sors de la tente et constate que nous sommes tombés dans un bol de lait. Un brouillard épais nous enveloppe. Tout est complètement trempé. Impossible de déjeuner sur place tellement l’humidité s’est infiltrée partout.
Heureusement, il ne fait pas froid du tout.
« Toutes les bonnes choses ont une fin » dit le proverbe. J’en prends la pleine mesure aujourd’hui. Le temps passe, l’environnement change, mes cheveux disparaissent. Bref tout tend à aller vers la fin.
Et aujourd’hui encore plus car en ce samedi dix-neuf août deux mille vingt-trois, mon fils et moi partons pour notre dernier roadtrip à moto !
J’ai bien dormi ! Et toi ?
Aujourd’hui je rentre chez moi : c’est triste !
Mais je vais encore choisir les pistes et routes qui me plaisent : c’est beaucoup plus joyeux !
Bonne nuit ? Que dalle, ouais ! Comme d’habitude, ma première nuit sous tente est mauvaise. J’ai eu froid, mal aux épaules, au dos… C’est à chaque fois pareil. Ca ira beaucoup mieux la nuit prochaine.
Aujourd’hui, je fais ma reco des Monegros.
“I never been to Spain” (Je ne suis jamais allé en Espagne) chantait Elvis Presley dans les années 70.
Eh bien c’est un tort ! Et maintenant que le King est mort (1), il est trop tard pour remédier à cela.
Et je vais te dire pourquoi.
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et c’est bientôt l’arrivée, la fin de l’ACT !
Nous sommes samedi. Si tout se passe bien, ce soir nous aurons accompli notre transpyrénéenne en arrivant sur le mont Jaizkibel, sur les hauteurs de Hondarribia (Fontarrabie en français).
Terminé ? Ben non ! Françoise souffre toujours et la couleur bleutée de son poignet n’inspire rien de bon.
Nous écourtons notre célébration et décidons de filer sur Biarritz pour trouver un service d’urgence pour Françoise.
Il a plu toute la nuit ! Les tentes sont trempées malgré le ciel bleu matinal.
On décide de ne pas se presser et d’attendre que le soleil vienne un peu sécher les tentes.
Un petit café au restaurant du camping et nous démarrons les motos vers dix heures trente.
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