Il a plu toute la nuit. Et pas qu’un peu. Un orage mahousse s’est abattu sur le coin. Heureusement tout le monde est bien équipé et personne n’a pris l’eau dans sa tente.
Catégorie : Balades ( Page 2 de 3)
Nous décollons tranquillement du bivouac après nous être assurés de ne rien laisser derrière nous et prenons un café à Llavorsi. Cette fois ci, nous sommes tranquilles pour le café !
Nous reprenons notre trace à l’endroit où nous l’avons abandonnée la veille et attaquons une petite route qui doit nous amener dans la montagne au dessus de la station de ski d’Espot.
La météo est toujours avec nous. Grand ciel bleu et soleil à neuf heures trente pour notre départ.
Nous nous dirigeons vers la Seu d’Urgell puis bifurquons pour attaquer une piste qui nous mènera en Andorre.
J’adore passer les frontières par des chemins détournés, comme les contrebandiers. Même si je n’ai rien à me reprocher, heureusement.
Après une nuit et un petit déjeuner réparateurs, nous reprenons notre chemin vers neuf heures trente. La température est fraîche et l’atmosphère brumeuse.
On décide néanmoins de monter au pic El Moixer, juste à côté. Il paraît que la vue y est magnifique.
Les motos sont chargées, on a bu un petit café et le départ est donné à neuf heures.
C’est parti !
A C T ! 3 lettres.
Arbre à Came en Tête ? Association des Chasseurs Turkmènes ? Abri Contre les Taupes ?
Pas du tout. Enfin si, peut-être, mais pas aujourd’hui. L’ACT dont je parle est l’Adventure Country Tracks. Version Pyrénées.
Kesaco ? Installe toi, je te raconte.
Ayant débuté en tout terrain assez récemment, je me suis dit que la pratique de cet exercice avec des motards ayant de l’expérience dans le domaine serait un plus dans ma progression.
Aussi lorsqu’un de mes voisins lança sur un forum de pratiquant de trail la proposition d’une balade sur quatre jours dans les alentours de la Sierra de Guara en Espagne en m’assurant que ce serait “roulant” et “accessible aux gros trails”, je me suis dit que ce serait l’occasion de valider en groupe ce que j’ai appris sur les pistes en solo récemment et de continuer à progresser.
Nous sommes le mercredi 28 septembre 2022 et je pars rejoindre une bande de motards affamés de chemins à Loarre (ESP).

Si vous avez suivi un peu mon évolution motardesque des derniers mois, il ne vous aura pas échappé que je poursuis un but bien précis.
Après des mois d’entraînements, de chutes, de doutes mais aussi de joies, de victoires (surtout sur moi-même), de remise en question, j’ai enfin atteint ce but : partir en duo sur les pistes et planter la tente là-bas, au bout du chemin.
C’était le weekend de Pentecôte 2022…
A force de répéter que mon objectif est de prendre la moto, rouler, aller au bout de la route, là où il n’y a plus de goudron, pousser plus loin et finalement planter la tente pour dormir, il serait peut-être bon que je mette cela en application.
Après m’être entraîné pendant l’hiver du mieux que je pouvais, j’ai enfin atteint mon objectif : bivouaquer au bout du chemin avec ma moto !
Bon ! On va pas se mentir. Ce n’est pas parce que j’ai fait deux sorties tout-terrain soft dans l’année sur des trails légers, que je suis devenu le nouveau Peterhansel.
Alors si j’envisage d’aller planter ma tente au bout du chemin avec mon trail « heavy weight », de surcroît avec passager et bagages, il va falloir que je me crache sérieusement dans les pognes et que je me colle à l’entraînement sans tarder.